Vous vous retrouvez en pleine forêt, il y a quelque chose d'étrange et vous aurez tout intérêt à vous méfiez. Neverland se meurt de façon étrange, et l'île imaginaire voit sa faune et sa flore légèrement perturbée. Ne vous méprenez pas une sublime rose, ici, peut-être signification de poison mortelle. Saurez vous jouer avec les pièges que vous tend l'île.

A SAVOIR

⊱ Vous découvrirez la nature de votre mission lorsque vous aurez fait face au je.

⊱ Privilégiez les postes courts afin que l'avancement se passe rapidement. Chaque posteur dispose d'une semaine pour répondre au sujet, une fois le délai dépassé il passe son tour, jusqu'à ce que ce soit à nouveau à lui.

⊱ Prenez compte des interventions du PNJ, elles peuvent contenir des indices vous permettant d'avancer plus rapidement dans l'intrigue.
   

Tout tourne, tout s'embrouille, je ne cherche même pas à lutter face à cette fumée qui m'emporte. Tout ce qui me vient en tête c'est ça y et ça recommence. Mais cette fois je m'en rends compte. Je ferme les yeux, ne sachant ce qui va m'arriver. Espérant juste garder mes souvenirs autant ce qui se sont forgés durant ces seize années, que ceux qui ont refait surface ces derniers jours. Et puis je tooooooooooooombe d'un coup comme si on me larguait comme un vulgaire paquet. Je vais atterrir où ? Je ne tarde pas à la savoir, je me retrouve le cul dans de la boue plutôt collante et vraiment dégueulasse. C'est du propre. Au passage mon pantalon se déchire, et de la boue m'éclabousse jusqu'au visage. Je prends une grande respiration pour ne pas gueuler. J'ai toujours Pan dans la tête, mais je suis toujours dans le corps de Paris. Une bonne chose j'ai tous mes souvenirs, une mauvaise chose j'ai toujours ce putain de corps d'adulte. Je me lève difficilement la boue est si glissante et terriblement pesante au niveau de mes chaussures de ville. Je regarde autour de moi, le décor qui s'offre à mes yeux est étouffant, angoissant. Une forêt immense et dense, une odeur pestilentielle se dégage des arbres qui m'entourent. J'ai la sensation de reconnaitre, mais je ne suis pas sur de moi. Mes pensées d'un coup vont vers ceux qui se trouvent peut être encore à Storybrooke. Que vont-ils subir ? Je sens une angoisse monter dans ma gorge. Clochette, Ariel les ombres du passé de Pan. Et puis Percy, Nils des gens encore si présent. Puis je me ressaisis. Pour le moment faut que je sache où je me trouve. Si je suis seul. Et ce que l'on attend de moi. J'avance, laissant mes yeux trainer dans tous les coins. Plus j'avance et plus la boue pèse, autant en séchant sur mes vêtements, qu'à mes pieds. Chaque pas devient de plus en plus lourd. Je me sens épuisé, mais je ne veux pas abandonner. Plus je m'avance et plus j'ai la sensation que je connais l'endroit. Pourtant il y a quelque chose qui me trouble. Le nom de Neverland ne cesse de taper dans ma tête mais je m'arrive pas à croire que je puisse y être. "Non ce n'est pas possible" L'idée d'être à Neverland me rend d'un coup fébrile. Mais être à Neverland en étant pas Peter Pan à quoi cela servirait. A qui cela servirait ? Un autre nom me vient à l'esprit. "Crochet" Mais il n'a aucune magie. Non je ne dois pas penser, pour le moment je dois juste avancer. Et trouver ce que je fous ici.

S'agiter pour si peu, ils perdaient tous la tête dans cette ville. Pour Aloïs, c'était l'évidence même, chacun retournait d'où il venait. D'ailleurs ça ne serait pas plus mal, quoi qu'il avait ce léger goût de trop peu dans la bouche. Dans tous les cas il n'eut même pas le temps de tirer une autre bouffée de sa cigarette que ce fut à son tour de se volatiliser. Une sensation de magie, une force inconnue provenant de nulle part qui le projeta en pleine forêt. L'odeur de la mousse fraîche lui chatouilla les narines, il ferma les yeux une seconde pour mieux l'apprécier. Etait-il de retour dans son monde ? Difficile à dire entre les arbres, sans aucun repère.

Pourtant un détail clochait, il ne sentait pas assez puissant. Sa propre malédiction, celle du loup, semblait encore trop faible pour lui permettre une métamorphose. Plutôt embêtant lorsqu'on était capable d'avoir des sens plus qu'aiguisés. Y avait-il un problème avec la magie ou était-ce dut au fait qu'il ne s'était pas laissé aller dans un instinct animal depuis plus de seize ans ? Dans tous les cas ça lui faisait une belle jambe d'être coincé au beau milieu de nulle part sur deux pieds.

Tirant une dernière bouffée sur sa cigarette qu'il jeta au sol avant de l'écraser, il entendit des pas qui se rapprochaient. Il n'était pas le seul a s'être volatilisé de Storybrooke à en jugé par les trois protagonistes un peu plus loin. Rien qu'à voir les manières de la blondinette il en avait la nausée. Oh que la journée risquait d'être longue... S'ils devaient retrouver la civilisation, une chose est sur, ça n'allait pas être évident et le tout serait de ne pas sauter à la gorge du premier qui l’agacerait. Depuis qu'il avait retrouvé toute sa tête Aloïs retournait de plus en plus dans ses habitudes de loup solitaire, à un détail près : il n'était plus qu'un homme.